Extension du génocide hors de Kigali.
Au cours des cent jours qui suivirent, un million de Tutsi sont tués par des extrémistes Hutu qui encouragent la population à participer au crime, un génocide de proximité. Les assassinats sont menés par : l’armée et la gendarmerie ; les partis politiques et leurs milices, en particulier les Interahamwe ; l’administration nationale et locale. Des armes sont distribuées à la population pour qu’elle participe au génocide via le soi-disant « programme d’autodéfense civile ». Les victimes sont encouragées à rejoindre les lieux publics (stades) ou les édifices religieux pour, finalement, y être assassinés. Des barrières sont dressées et les cartes d’identité contrôlées, des rondes sont menées. 75% de la population tutsi du Rwanda a été anéantie. La majorité des femmes tutsi a subi des violences sexuelles.